Ce samedi 19 septembre au petit matin, Fulric Fulgencio Couao-Zotti, alias 2F a rendu l'âme à l'Hôpital d’instruction des armées (HIA) de Cotonou.
Consternation générale dans la maison ORTB au petit matin de ce samedi. Les conversation, la mine serrée, des coups de gueule, des insinuations, des indications, chacun y allait de sa manière pour informer, raconter, interpréter la mort de notre collègue. une mort subite.
Fulric Fulgencio 2F Couao-Zotti sur BB24 |
Très subite alors.
Fulric venait de conclure son émission "Le Bal des Noctambules" sur Atlantic FM à 3 heures exactement. C'est le moment de rentrer aller se reposer. Rudy, son technicien lui indique qu'il doivent partir ensemble "moi sur ma mot et toi dans ta voiture" parce que la nuit est profonde. "Ok, mais laisse moi aller uriner d'abord" lui dit Fulric. Il ne reviendra plus jamais.
Il était 3 h 15 environs. En principe, 5 minutes maximum suffisent pour uriner juste dehors, puisqu'il n'avait pas pris la clé des toilettes. Cinq minutes passent. Puis 10 et 15 minutes, point de Fulric. Pris par la fatigue, Rudy s'endort sur sa chaise.
Il était 3 h 15 environs. En principe, 5 minutes maximum suffisent pour uriner juste dehors, puisqu'il n'avait pas pris la clé des toilettes. Cinq minutes passent. Puis 10 et 15 minutes, point de Fulric. Pris par la fatigue, Rudy s'endort sur sa chaise.
Le technicien qui doit prendre l'antenne à 5h arrive. Il n'avait pas de badge pour ouvrir la porte électronique. Il appelle Rudy au téléphone. Rudy se réveille en sursaut et se rend compte qu'il est déjà 5h.
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Fulric Fulgencio 2F Couao-Zotti sur BB24 |
Il va ouvrir à Jean et réalise que Fulric n'est toujours pas de retour. "est-il parti sans moi" ? c'est à cette question que Jean fait remarquer qu'il y avait aussi bien son badge en studio que ses portables et la clé de sa voiture. Ou serait-il passé ? ils ressortent et retrouvent Fulric à terre, agonisant. Il n'avait qu'une phrase qu'il arrivait difficilement à prononcer :"j’ai mal au ventre et ma respiration s'en va..." Transporté d'urgence à l'hôpital, il n' a pu survivre à ce mal que jusqu'ici personne n'a eu l'occasion d'identifier.
Nous n'avons que nos larmes pour exprimer notre amertume. Une douleur qui ne quittera pas. Fulric, tu es parti mais tu es encore dedans, dans nos cœurs.